samedi 20 décembre 2008

Programmation 2009

PROGRAMMATION 2009
Toutes les soirées partage débutent à 19 h 00
Toutes les conférences débutent à 19 h 30

JANVIER
Mardi 13 Conférence à 19h30 de la SQS sur le role de la famille par Fabie Duhamel, Hôpital Louis Hippolite Lafontaine, rue Hochelaga, métro Radisson, pavillon Bédard porte BE3387, prévoir 5$
Jeudi 15 à 13h30 à Granby Ciné-droit :Mr Jones. 279 Principale#315. Info1-866-378-2684 CDDM
Mardi 20 Ciné droit au second lieu; video à 13h30, 3200 Grande-Allée, Saint-Hubert.
Jeudi 22 Ciné-droit: La vie avec un brin de folie de 19h à 21h au Café des deux pins, 107 Jacques Cartier, Valleyfield 1-866-377-2481, CDDM
Lundi 26 Soirée partage IGA Extra, 2e étage, 2400, Boul. du Millénaire, Saint-Basile
Lundi 26 Humour en santé mentale (en anglais) AMI-Quebec (il faut réserver au 514-486-1448) 5253 Décarie, métro Snowdon
Jeudi 29 Formation sur les préjugés en santé mentale à 13h30 à Granby par le collectif de défense des droits de la Montérégie, 279 Principale #315, 1-866-378-2684

FÉVRIER
Lundi 2 Soirée partage 831 rue Notre Dame, St-Lambert, l’hôpital de st-Lambert
Mardi 3 Ressoucement 18h30 Troubadours anonymes - 1912 chemin de Chambly, Longueuil
Mardi 10 Conférence de la SQS du Dr Stipp à 19h30 au 535 Viger est, métro Place d'armes sur la nutrition et la schizophrénie, 5 $pour les non membres.
Jeudi 12 Formation: consentement aux soins à Saint-Hyacinthe à13h30 au 1195 St-Antoine #104. Inscriptions au 1-877-771-1164
Jeudi 12 Rallye Droit à Pi-Après à 14 h00 au 130 Salaberry, Saint-Jean. CDDM 1-800-567-8080
Mardi 17 Conférence à Laval: à 19h00 au bureau de L'ALPABEM au 1800 le Corbusier #134, Récit d'une famille affectée soudainement par la maladie d'un jeune.
Mercredi 18 Conférence Mireille Szili, Réapprendre à vivre avec la schizophrénie

Jeudi 19 Projection du film Trisomie 21 - le defi Perou. a 21h salle Fernand Seguin 355 de Maisonneuve Est, Un groupe fait l'assention du Machu Pichu. 8$
*******************attention ce film est disponible en MARS au cinema Beaubien
dans l'est de Montreal - vérifiez la disponibilité et l'horaire au 514-721-6060*************

Vendredi 20 Projection du film Jeannot le Fou a 21 h salle Fernand Seguin, 355 de Maisonneuve Est : a Saint-Hyachithe Jeannot Carron veut construire un hôpital, mais la Ville s'oppose au projet. 8$
Lundi 23 Projection du film Le 388 à 19h30 au cinema de l'ONF coin Saint Denis et de Maisonneuve 26 min, primeur mondiale. En 1982, à Quebec, une équipe cherche a traiter la psychose avec la psychanalyse et un minimum de médicaments. 8$
Lundi 23 Soirée partage IGA Extra, 2e étage, 2400, Boul. du Millénaire, Saint-Basile
Lundi 23 Droits testamentaux avec Sid Peck et Jerry Dworkin, en Anglais organisé par AMI-Québec, Réserver au 514-486-1448, au 5253 Décarie#200, métro Snowdon
Mardi 24 Ciné Droit, 13h30 chapelle du 150 Grant, Longueuil, 1-800-567-8080

Mercredi 25 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE À 19H30 AU CENTRE JEANNE-DUFRESNOY, 1 CURÉ POIRIER, LONGUEUIL. MEMBRES SEULEMENT. PENSEZ À LA POSSIBILITÉ DE VOUS IMPLIQUER EN DEVENANT MEMBRE DU CONSEIL D'ADMINISTRATION.

DU 15 FEVRIER AU 19 MARS EXPOSITION PARLE-MOI D'AMOUR AU LOCAL DES IMPATIENTS 100 SHREBROOKE EST 4e ETAGE MONTRÉAL

MARS
Lundi 02 Soirée partage 831 rue Notre Dame, St-Lambert, l’hôpital se Saint-Lambert
Mardi 03 Ressourcement 1912 Chemin Chambly, Longueuil, Centregens
Lundi 9 Conférence sur la psychothérapie 19h30 3200 Jean-Brillant, U de Mtl
avec Rose Marie Charest, psychologue, $20, réservez au
514-343-2020
ou au http://www.bellessoirees.umontreal.ca/
Mardi 10 Conférence de Me Nadon sur les droits successoraux à l'hôpital L-H Lafontaine, SQS
Jeudi 12 Rallye droit à 13h30 au Repas du Passant, 700 Sainte-Foy, Longueuil. CDDM 450-674-2410
Mardi 17 Conférence Vous êtes cordialement invité(e)à la prochaine conférence Avec
Dr Michel Messier Psychiatre à l’hôpital Douglas
Sujet :Les lois concernant les personnes atteintes de schizophrénie lors d’une hospitalisation
Le mardi, 17 mars 2009 à 19h30, A l’hopital de St-Lambert831, rue Notre-Dame,St-Lambert
Entrée Gratuite/contribution volontaire
Bienvenue à tous
Mardi 17 Conférence à l'ALPABEM interventions d'urgence et judiciarisation à 19h par Martin Métivier, travailleur social au 1800 Le Corbusier #134, Laval. Réservez au 1-450-688-0541
Vendredi 27 Conférence de la SQS Santé mentale et relations homme-femme par la psychologue Rose Marie Charest 18h30 hôpital LHL Bédard BE-3349 gratuit pas besoin de réserver.
Lundi 30 Soirée partage IGA Extra, 2e étage, 2400, Boul. du Millénaire, Saint-Basile-le Grand
Lundi 30 Roundtable discussion : Mental illness ; the third partner in your relationship avec Sylvia and Ian Smith. Réservez au 514-486-1448, au 5253 décarie, métro Snowdon, AMI-Quebec

AVRIL
Lundi 06 Soirée partage 831 rue Notre Dame, St-Lambert, l’hôpital de Saint-Lambert
Mardi 07 Ressourcement 1912 Chemin Chambly, Longueuil, Centregens
Mardi 21 Conférence de Mme Couillard au 831 Notre Dame Saint Lambert. 19h30
Mardi 14 Conférence Est-ce que les jeunes atteints de psychose peuvent retourner au travail? de la SQS au 535 Viger Est, métro Place d'armes.
Mardi 21 Conférence de l'ALPABEM sur la planification successorale avec Me Maryse Neveu à 19h au 1800 Le Corbusier #134 Laval à 19h. Réservez au 1-450-688-0541
Jeudi 23 Conférence du Dr Luc Ciompi à l'Institut Pinel, thérapie de milieu, 240 $, infos au 514-648-8461. Programme pour la journée complète.
Lundi 27 Soirée partage IGA Extra, 2e étage, 2400, Boul. du Millénaire, Saint-Basile
Mercredi 29 à 11h téléconférence du Dre Filteau, hop. LHLafontaine BE3270
Du 28 avril au 3 mai ¸ Exposition de peinture de personnes atteintes de schizophrénie. bibliothèque Georges D’Or . Cette exposition permettra de valoriser davantage ses personnes, de les encourager à poursuivre et à développer leurs talents.


MAI
À venir Semaine de la santé Mentale du 3 au 10 mai
La Société de Schizophrénie de la Montérégie en collaboration avec l’Atelier théâtral de Longueuil offre des billets à 15$ pour voir une comédie LE MOUTON NOIR
1er, 2, et 3 mai, à la salle Jean-Louis-Millette du Théâtre de la Ville situé à Longueuil. Les acteurs sont des professeurs a la retraite.
Votre participation à cette activitée contribue à la poursuite de la mission de la Société de Schizophrénie de la Montérégie car les profits des billets vendus par la SSM vont a la SSM.

Pour de plus amples informations :Lucie: (450) 677-4347 ou 514-462-4347
Lundi 04 Soirée Partage 831 rue Notre Dame, St- Lambert, l’hôpital de st-Lambert
du 4 au 8 Journées bi-annuelles de santé mentale organisées par la direction de la santé mentale et l'ACSM à l'hotel Delta 777 University, Montréal, coût entre 50 et 600 $
Mardi 05 Ressourcement 1912 Chemin Chambly, Longueuil, Centregens
Mardi 05Conférence sur le trouble de personnalité limite à 19h à l'APAMM-RS au 1299 chemin de Chambly, Longueuil. Réservez votre place au 450-677-5697
Mardi 12 Conférence SQS, à Trois-Rivières! (3351 boul des Forges)Un autobus qui partira de l'hôpital LH Lafontaine sera disponible ( réservez votre place dès maintenant au 514 251-4000 poste 3400.) Conférencier: Dr Lalonde - La schizophrénie : bien connaitre pour mieux intervenir
Mardi 12 Conférence avec video Démysthifier la Schizophrénie à 19h à l'APAMM-RS 1299 chemin de Chambly, Longueuil. Inscrivez-vous d'avance au 450-677-5697
Mardi 19 Conférence Droits Testamentaux comment protéger nos proches avec Me Nadon à 19h30 au 831 Notre Dame, Saint Lambert
Mardi 19 Conférence "J'ai vaincu la maniaco-dépression" Mme Guindon à 19h au 1800 Le Corbusier #134, Laval, on réserve au 1-450-688-0541
Mercredi 20 Conference : le tribunal de la sate mentale (aussi disponible en visioconference) de midi a 13h Gratuit Hopital Louis H Lafontaine pavillon Bedard salle BE 3349 infos 514-251-4000 p 4034
Lundi 25 Soirée partage IGA Extra, 2e étage, 2400, Boul. du Millénaire, St Basile -le-Grand
Vendredi 29 Conference qui s'adresse aux professionnels (aussi disponible en visioconference) a 10h30. Principes d'action des antipsychotiques atypiques. Gratuit a l'hopital Louis H Lafontaine BE3349
Dimanche 31 film à la Cinémathèque Québecoise Fous à délier à 19h v.o. italienne s.t.f. témoignages des malades de l'hôpital psychiatrique de Colorno, film de 1975, 7 $, 335 de Maisonneuve Est, métro Berri-UQAM.

Mini-Psy de Douglas: 5 cours d'une heure en francais au canal Savoir
du 13 avril au 12 juillet. Les lundis 20h, les mercredis 14h, les jeudis 10h les dimanches 18h

JUIN
Mardi 9 AGA de la SQS - membres de la SQS seulement
10 to 13 Mental Health America's Centennial Conference and Gala, Washington D.C. (en anglais)
Celebrating the Legacy, Forging the future. $450. excludes the gala meal. Register by May 25 at (703) 684-7722 or at www.mentalhealthamerica.net/go/conference/register
11-12-13 Congrès des APAMM à Laval. Au Sheraton Laval 2440 Autoroute des Laurentides. Date limite d'inscription 29 mai. Programme au http://www.alpabem.qc.ca/. Quelques unes des conferences sont en anglais. Thème: Les familles: au coeur du rétablissement. Conférencier de cloture: Jean-Marc Chaput.
Vendredi 19 Assemblée Générale Annuelle du Collectif de Défense des Droits de la Montérégie, Longueuil, membres seulement

AOUT

Vendredi 14 la Société Canadienne de la Schizophrénie tient son assemblée générale annuelle
et son symposium à Calgary. Détails et inscription en ligne au http://www.schizophrenia.ca/

Mardi 18 Fête champetre a l'extérieur de l'hopital LHL, 7401 Hochelaga, metro Radisson, infos au 514-251-4000 poste 3400

Du 26 au 28 à Phoenix (Arizona) 3rd Annual National Peer Specialist Conference. info au http://www.naops.org/



du 31 août au 11 septembre formation de pairs-aidants de l'Association Québécoise de Réadaptation Psychosociale : renseignements au 418-842-4004

27 aout au 7 septembre : Festival des films du Monde :voici quelques films qui traitent de maladie mentale:
Sisu - the death of Tom Sukanen (hospitalisation en Saskatchewan)ONF.0302, ONF04.4, ONF 05.3 en anglais
Des mots d'amour (Alzheimer) L16.01.3, L16.02.1, L16.02.5, L10.03.1 FR sta
Ward number 6 (hopital) CI.28.5, L9.29.3, L9.31.1 Russe stf
The sunset sky (autisme) L14.29.5, L14.02.2, L14.04.5, L14.05.3 en Anglais
Mme Moskowitz et les chats (démence et age avancé) L17.30.6, L17.31.3, L17.01.6, L17.02.1 Hébreu stf
Morphia (médecin en Sibérie menacé par la morphine) L9.28.1, L9.29.6, L9.31.3 Russe sta
Lost times (handicap mental) L11.28.1, L13.29.4, L13.01.3, L13.02.4 Hongrois sta
Irene in time (relation père-fille) L9.05.6, L9.06.4 en Anglais
Metastaze (désintox) L13.28.2, L13.29.3, L13.30.5, L13.31.2 Croate sta
Les films sont présentés au cinéma Quartier Latin 350 Emery, métro Berri UQAM. La salle est indiquée par le numero suivant le L et la date (en aout ou en septembre) est indiquée ensuite. Le numéro qui suit est un numéro séquentiel : plus il est élevé, plus c'est tard. Sauf CI : Cinema Imperial sur Bleury au nord de Sainte Catherine et ONF : sur Saint Denis au coin de de Maisonneuve. stf : sous-titres francais sta : sous-titres anglais

SEPTEMBRE

Mardi 8 Conference de la SQS : l'indifférence à la douleur dans la schizophrenie, hopital LHL, 7401 Hochelaga, Metro Radisson, 5 $ pour les non-membres, Dr Stipp et M. Potvin BE-3387 (Bedard)

Du 8 au 24 Pièce de théatre 4.48 Psychosis en anglais au Segal Center for the performing Arts (anciennement Saidie Bronfman Center) 5170 Côte Sainte Catherine ( à l'ouest du métro Cote Sainte Catherine) du samedi au jeudi à 21h00 (et matinée les dimanches à 14h00) 20$/15$. L'auteure Sarah Kane nous fait entrer dans son esprit fragmenté qui essaie de se restructurer : c'est sa dernière pièce avant son suicide en 1999.

Jeudi ou le 11 ? à l'hôpital Douglas (Douglas Hall) Conférences sur la démence 140$

Jeudi 17 Les hommes sont conviés à une réflection sur leurs besoin si ils ont un proche atteint de maladie mentale. Animé par Francois Gérard, psychothérapeute, au 1299 chemin de Chambly, réservation obligatoire au 450-677-5697. l'APAMM-RS organisera aussi des rencontres pour les personnes endeuillées par le suicide d'un proche.


Vendredi 19 à l'hôpital Louis-H Lafontaine, 7401 Hochelaga, BE-3349 toute la journée: colloque : Santé mentale au travail inscription d'avance requise, 100$ (étudiants 30$)

OCTOBRE

Mercredi 7 Conférence de Marie-Sissi Labrèche à Laval. À L'auditorium Réal Dubord (RC-28) de la cité de la Santé, 1755 René Laenec. De 18h00 à 19h45, projection du film Borderline, conférence à partir de 20h00. Réservez votre place aupres de l'Alpabem au 1-450-688-0541. Organisé par l'Alpabem qui offre aussi un programme psycho-éducatif sur le Trouble de personnalité limite les jeudis et des réunions sur le deuil les mercredis.

Mardi 13 Conférence de la Société Québecoise de la Schizophrénie à l'hôpital LHLafontaine au BE-3387 (5$ pour les non-membres) Métro Radisson.

Mercredi 14 Conférence Hans Low-Beer en anglais à 19h00. Charles Barber : An unexpected gift : how mental illness enriched my life. Entrée libre, au Oscar Peterson Concrert Hall, 7141 Sherbrooke Ouest, Montréal

Dimanche 18 Marche pour la sante mentale. Depart et arrivée au parc Pierre Elliot Trudeau 6975 Mackle, Cote St Luc. Inscription dès 10h, départ à 11h même si il pleut, aucun chien. Circuit de 5 km, sous la présidence d'honneur de Margaret Trudeau.

Mercredi 21 Concert bénéfice organisé par Ami-Québec. Réservez votre billet au 514-486-1448 pour entendre le Montreal Jubilation Gospel Choir au Oscar Peterson Concert Hall, 7141 Sherbrooke Ouest, Montreal. Billets 100$ ou 150 $ (avec recu d'impot de 55$)

22 et 23 Colloque : Enjeux éthiques en santé mentale au Sheraton Laval 2440 autoroute des Laurentides 250$ infos au http://www.hlhl.qc.ca/

du 27 octobre au 1 décembre École mini-psych de l'institut Douglas, en anglais, les mardis de 19h à 20h30 au "Douglas Hall" 6875 boul LaSalle, à Verdun. Pour s'inscrire 514-761-6131 ext 2788 ou www.douglas.qc.ca/mini-psych

NOVEMBRE

Mercredi 25 à 19h00 : Conférence grand public à l'UQAM ( réservez votre place au 514-251-4000 poste 3400) organisée par la SQS

DÉCEMBRE

Mardi 15 Souper de Noel de la SQS (réservé aux membres)


AMI-Quebec organise des ateliers et des réunions en Anglais pour les personnes souffrant de maladie mentale et pour leurs proches. Lifeline for consumers Thursdays afternoons in Brossard at Centregens. Kaleidoscope for consumers some mondays at 4333 Cote St Catherine, Montreal.
Groups for consumers and relatives: Mondays OCD, depression, bipolars. South Shore group for relatives meets at 6:30 PM on some Wednesdays in Greenfield Park. Parents of adult children meets at AMI office; other family groups meet at 4333 Cote Ste Catherine on some mondays. Info at 514-486-1448.

dimanche 7 décembre 2008

Conférence du Dr Horton à Montréal

Conférence du Dr Richard Horton de la revue médicale britannique the Lancet le 29 octobre 2008 à l’université McGill

L’initiative du gouvernement américain d’indexer et rendre publics les résultats de recherche sur les médicaments sur le site web : www.clinicaltrials.gov est très intéressante. Désormais les conclusions seront cataloguées et disponibles quels que soient les résultats ou les priorités des comités de lecture et des revues scientifiques.

Le Dr. Horton voit la publication scientifique comme un catalyseur qui engendre des changements aux politiques sociales et économiques. Le Lancet ose déranger : c’est ainsi que dans sa livraison du 29 octobre 2004, il estime à 100,000 le nombre de morts iraquiens. Il n’y a pas que les maladies et les blessures qui tuent; la politique de guerre à laquelle participe l’Angleterre a un impact majeur sur la population et il faut être courageux pour l’affirmer pendant que l’Angleterre est le principal allié des Etats-Unis en Iraq.
Un visiteur a affronté le Dr Horton, lui indiquant qu’il pouvait faire davantage pour la santé des enfants dans les pays du Sud. Il a donc publié les 5 articles suivants : Lancet 2003 ; 362; 233-241, Lancet 2003; 361; 2226-2234, Lancet 2003; 362; 65-71, Lancet 2003; 362; 159-164, Lancet 2003; 362 :323-327. Leur mort est souvent évitable, quand elle est la conséquence de pneumonie, de diarrhée, de malaria ou de rougeole. Les auteurs lancent un défi aux chefs de demain sur les plans locaux, nationaux et internationaux. Qui va utiliser sa crédibilité pour lancer des plans d’assainissement des eaux, de vaccination, de santé publique, en particulier de prévention de la malaria? Aux Etats-Unis, les budgets d’aide internationale (USAID) pour contrer la tuberculose, la malaria et le SIDA augmentent chaque année mais les fonds destinés aux soins des mères et leurs enfants décroissent depuis 1995.
Puis, on lui fait remarquer que les besoins sont aussi criants pour les bébés. Il publie donc des articles dont le (367 :1541-1547)Lancet 2006.
Puis, on reproche au Dr Horton d’avoir des cordes sensibles pour les enfants en négligeant les mères dont ces enfants ont besoin. Il publie donc plusieurs articles dont : 2006 ;368; 1535-1540 ( Santé des mères dans les pays pauvres : contexte et efforts à déployer). Cet article explore les coûts des infirmités dues aux mauvais soins de santé et est inspiré par les objectifs de développement du millénaire de l’assemblée générale des Nations Unies.
Le défi suivant du Dr Horton est de ne pas se limiter aux enfants et aux mères mais de publier des articles sur la santé sexuelle des adolescents et des jeunes adultes. Ensuite, les questions de santé physique ayant été afrontées, il s’attaque à l’intégration sociale des minorités, en particulier
l’enregistrement aux registres de l’état civil de tous les nouveaux-nés car un peu partout dans le monde, les membres d’une minorité n’ont pas acces à certains emplois et programmes d’étude.

Une autre initiative du Lancet fut le lancement du « movement for global mental change » avec le site web : www.globalmentalhealth.org/ Cet appel à l’engagement vise à contrer les maladies mentales, la déficience intellectuelle et les troubles neurologiques. Le plan d’action en 10 points compte améliorer :
Les soins de santé mentale
Les services sociaux
Les ressources humaines
L’accès aux médicaments de base
L’affirmation de soi des usagers de services
La confrontation contre la violence et la discrimination
L’inclusion dans la société et sourtout dans le marché du travail
Lancer une campagne de sensibilisation
Obtenir les fonds et les budgets spécifiquement pour contrer les troubles mentaux.
Un sommet du mouvement Global Mental Health est prévu en septembre 2009 pour faire le point et planifier l’avenir du mouvement.

Le 25 septembre 2008, à une assemblée générale des Nation-Unies,
Promis 18,000,000,000 $ pour les les Objectifs du Millénaire pour le Développement. En gros, les objectifs pour 2015 sont de :
Réduire de moitié la pauvreté absolue
Faire reculer la tuberculose
Apporter l’éducation primaire pour tous
Réduire la mortalité infantile
Améliorer la santé maternelle
Faire reculer les maladies infectieuses telles que le paludisme et le VIH
Soutenir un environnement durable( par un développement responsable)
Partenariat mondial pour le développement

En Chine, les maladies infectieuses étaient en nette régression jusqu’en 2000, puis, elles ses ont développées davantage. Les maladies cardio-vasculaires sont en nette progression, peut-être parce que la quantité de gras absorbé est en augmentation.
Les Chinois ont réalisé que le libre marché des biens et du travail permet une hausse extraordinaire du niveau de vie et stimule l’investissement. Mais la confiance en l’avenir dépend aussi des dépenses de santé publiques, surtout pour contrer les maladies contagieuses. Leurs budgets de santé publique sont donc bonifiés d’année en année.

Darwin a démontré l’importance de la sélection naturelle et de l’évolution. La co-opération des individus pour un but commun est la caractéristique humaine la plus remarquable. Les défis de santé publique, d’environnement, d’endettement, de changements climatiques, de nouveaux pays émergeants, de nouveaux défis n’enlèvent pas au Dr Horton son optimisme pour l’avenir!

mercredi 3 décembre 2008

Rappel réunion de Noel le 13 décembre

Ne manquez pas la prestation de la troupe de théatre les Senti-mentaux qui présente pour la deuxieme fois son spectacle à 19 heures le samedi 13 décembre 2008 au centre Jeanne Dufresnoy coin Curé-Poirier et Chemin de Chambly. Une contribution volontaire est suggérée. N'apportez pas de nourriture, des rafraichissements seront disponibles. Réservez vos billets dès maintenant au 450-677-4347 ou au 450-928-3651 ou au 450-677-1305

le régime enregistré d'épargne invalidité

Le régime enregistré d’épargne invalidité

Liste des institutions financières émettrices de REEI:BMO Banque de Montréal, Banque Scotia, Les fonds d'investissement FMOQ inc, Placements CIBC inc. RBC Banque Royale, TD Waterhouse Canada inc.

Les critères d’admissibilité au régime sont les mêmes que les critères d’admissibilité au crédit d’impôt pour personne handicapée.
Il faut soumettre le formulaire T2201, signé par le professionnel de la santé. L’invalidité doit durer au moins 12 mois, et ne touchent que ceux qui sont aveugles ou ont besoin de soins thérapeutiques essentiels ou ont une déficience qui nuit de facon marquée sa capacité de parler, se nourrir, entendre, s’habiller, marcher, pisser/déféquer, ou encore (aussi) utiliser les fonctions mentales nécessaires aux activités de la vie courante. Le site web de l’agence du revenu du Canada permet l’impression du T2201, fournit les définitions des critères, ainsi que les adresses pour l’envoi du formulaire, les procédures d’appel, etc.

La mesure fiscale a été annoncée en octobre 2007 par le ministre des finances fédéral en octobre 2007 mais aucune institution financière offre ce service pour l’instant.
Infos au http://www.cra-arc.gc.ca/
Qui peut ouvrir un reei? Le compte REEI peut être ouvert par la personne handicapée elle-même, sa mère, son père, son tuteur ou curateur. Une personne handicapée ne peut avoir qu’un seul compte REEI.
Qui peut contribuer au régime? Le bénéficiaire, ses parents, son tuteur ou curateur et toute personne autorisée par le titulaire.
Contrairement au REER, les contributions ne sont pas déductibles. L’impôt généré par les contributions au REEI n’est pas imposé et le compte REEI ouvre la porte à la subvention canadienne pour l’épargne invalidité et au bon pour l’épargne invalidité qui sont payés par le gouvernement fédéral. Cette subvention et ce bon seront imposées lors des retraits du compte.
La subvention canadienne pour l’épargne invalidité peut atteindre un maximum d’entre 100% et 300% des contributions déposées au régime pendant l’année. Le niveau de subvention est plus généreux envers les familles qui ont un revenu moins élevé que 75,769 $ par an. Elle est assujettie à un maximum de $3500 par an et 70,000$ à vie.
Le bon pour l’épargne invalidité ne dépend pas des cotisations mais dépend du revenu familial (inclut les revenus des parents si le bénéficiaire a moins de 18 ans et inclut le conjoint si le bénéficiaire est marié). Le Bon peut atteindre 1000$ par année limité à 20,000$ à vie. Le compte doit exister mais les contributions ne sont pas requises. Le bon est de 1000 $ si revenu familial est moins que 21287$ .
La subvention et le bon ne sont plus permis après la fin de l’année durant laquelle le bénéficiaire atteint 49 ans.
Le retrait maximum dépend de l’age du bénéficiaire et de la valeur de son compte selon une formule complexe donnée par le paragraphe 146.4 de la loi sur l’impôt. Les bons et/ou les subventions octroyés dans les 10 ans précédant la fin du handicap ou la mort du bénéficiaires doivent être remboursés au gouvernement fédéral.
Les contributions au régime doivent arrêter quand le premier de ces événements survient :
La fin de l’année où le bénéficiaire a eu son 59e anniversaire
La fin de l’année de la mort du bénéficiaire
Les cotisations ont atteint le maximum de 200,000 $
La fin de l’année où le bénéficiaire n’est plus admissible au REEI
La fin de l’année où le bénéficiaire n’est plus résident du Canada.

Quelle sera la réaction du gouvernement du Québec par rapport à l’admissibilité au Bien être social des bénéficiaires qui ont accumulé de l’argent dans un compte REEI? Est-ce que le gouvernement provincial va adopter un plan semblable? Nous faisons face à un silence total à ces questions importantes!

Surtout, rappelons-nous que le rapport médical doit faire état d’une infirmité grave et prolongée qui nuit beaucoup à des activités de tous les jours : sinon la demande sera rejetée. Il n’est pas question de REEI pour les bénéficiaires qui sont simplement prodigues!

Des cannabinoides comme médicaments?

Le cannabis permettra-t-il la synthèse de médicaments utiles?

Au Canada, Cannasat Therapeutics Inc. administre des expériences pour démontrer l’utilité du CAT310 et du CAT320, deux mélanges différents de cannabinoides. La formulation du CAT310sera peut-être commercialisée contre la douleur ou les nausées et le CAT320 sera plutôt utilisé contre la schizophrénie ou l’anxiété.
Le chef de la direction est David Hill. Comme l’entreprise est au stade d’essais cliniques, elle ne recoit pas de redevances sur ses ventes et elle perd plus de 100,000 $ par mois. Pour continuer de financer ses essais cliniques, elle a vendu ses actions de Prairie Plant Systems, l’entreprise d’agriculture choisie par Santé Canada pour exploiter des fermes légales de cannabis. Les actions de Cannasat Therapeutics Inc. sont transigées sur le parquet « Venture » de la bourse de Toronto avec le code abrégé CTH depuis avril 2006. La fondation de la société date de janvier 2004.

À Londres, G W Pharmaceuticals développe Sativex, un aérosol oral qui a peut-être un avenir prometteur comme médicament contre la sclérose en plaques, le cancer et les neuropathies causant des douleurs intenses. Le Sativex est un produit de qualité pharmaceutique dont la formule et le dosage sont précisément mesurés. L’absobtion par l’organisme et l’efficacité ont été démontrées scientifiquement. Au Canada, Bayer assure la distribution de Sativex qui est approuvé depuis août 2007 si les opiacés ne suffisent pas à soulager les douleurs dûes au cancer avancé. Le sativex est distribué par Almirall en Europe continentale, et par Otsuka aux Etats-Unis. Les recherches de G W P (portent) aussi sur CBD et leTHCV . GW Pharma a fondé la Cannabinoid Research Institute, dirrigée par le Dr Philip Rosen et dont les antennes de collaboration incluent des chwercheurs américains, israeliens, italiens et Néo-Zélandais.
Le cannabidiol (CBD) inhibe la sérotonine comme les anti-psychotiques.

Le 4 juin 2007, GWP a annoncé qu’elle entreprenait une étude de phase 1 avec des adultes pour évaluer les effets du Delta-9-tetrahydrocannabivarin contre l’obésité et le diabète.
Les actions de GW Pharmaceuticals sont transigées sur le
LSE alternative investment market abréviation GWP entrée à la bourse en juin 2001.
GWP existe depuis 1998.

La International Cannabinoid Research Society procure un lieu d’échange pour les chercheurs dont le travail porte sur les cannabinoides.

Les hospitalisations sont plus courtes

Rapports de l’institut canadien d’information sur la santé

Selon un rapport de l’institut canadien d’information sur la santé daté du 19 août 2008, la durée moyenne de séjour d’un patient admis dans un hopital général à la suite d’une maladie mentale est passée de 36 jours en 2000-2001 à 16 jours en 2005-2006. La moyenne au Québec est de 21 jours. Dans le Grand Nord, les hospitalisations sont plus courtes et sont plus souvent liées à des abus de substances. Puisque on cherche de plus en plus à traiter dans la communauté, les hospitalisations sont moins longues. Une autre étude de l’ICIS démontre un lien entre la durée de séjour à l’hôpital et la réadmission en raison d’une schizophrénie. Si le séjour est plus long, le patient est moins susceptible d’être réadmis et il passera plus de temps dans la collectivité avant d’être ré-admis. L’ICIS est une initiative conjointe du gouvernement fédéral et des gouvernements provinciaux. Une grande quantité d’information est disponible sur son site web qui est :
http://secure.cihi.ca/cihiweb

mardi 18 novembre 2008

sondage de L'association medicale canadienne

Un sondage de l’association médicale canadienne dont les résultats ont été publiés en août 2008 nous révèle l’ampleur de la stigmatisation envèrs la maladie mentale.
Seulement 50% révèlerait à un ami qu’un membre de sa famille a une maladie mentale alors que 72 % d’entre eux parlerait d’un diagnostic de cancer.
46% des canadiens croient qu’on masque un mauvais comportement en se servant de l’expression « maladie mentale ». Environ 60 % des personnes rejointes par téléphone éviteraient de choisir un professionnel qui aurait une maladie mentale. 55% de l’échantillon de 2024 personnes intervewés ne marieraient pas une personne qui a une maladie mentale. 27 % auraient peur de cotoyer un malade mental.
Pourtant 15 % de l’échantillon ont déjà eu un diagnostic de dépression! 50 % disent que l’abus de drogues ou d’alcool ne sont pas des maladies mentales.
Cependant, 72% des personnes sondées croient que le traitement des maladies mentales mérite un financement de l’état au même titre que les autres maladies. 80% des canadiens éviteraient la compagnie de quelqu’un qui a un problème d’alcool ou de drogue et moins de 5 % engageraient quelqu’un qui a un problème de drogue ou d’alcool.
Un sondage de l’AMC effectué auprès des médecins nous informe que :
85% des généralistes traitent des patients qui ont une maladie mentale chronique.
64% des médecins disent que l’acces aux soins psychiatriques est médiocre ou faible.

Le poete de Bordeaux



La drogue

J'ai souvent pris de la drogue et ses dérivés.
J'ai descendu en enfer.
J'ai même essayé les opiacées.
Je conclu que l'enfer est sur terre ! ! !

J'ai vu les pires saloperies des hommes…
Depuis l'histoire de la pomme.
Si Ève était la concubine d'Adam.
Adam n'a rien changé depuis ce temps.

Parfois, j'aimerais reprendre certain produits.
Je sais qu'ils ont écrit ma vie.
J'ai reçu sans eau au fond d'un puit.
Dans l'océan de l'oubli.

Je suis devenu un cavalier essoufflé.
J'ai déjà été essoufflant ; je veux me reposer.
Je connais maintenant la fatigue.
Ma sentence fait partie de mon intrigue.
J'ai déjà eu du plaisir.
La drogue maintenant me fait du déplaisir.
Je n'ai plus le même désir.
La mort cherchait à me faire mourir.

Il me reste l'avenir.
Sans drogue je veux vivre.
Je veux connaître la joie.
Parce que trop lourde est ma croix ! ! !

J'ai souvent pris de la drogue et ses dérivés.
J'ai descendu en enfer.
J'ai même essayé les opiacées.
Je conclu que l'enfer est sur terre ! ! !
JEAN-PIERRE LIZOTTE

Lisez d'autres poemes au www.souverains.qc.ca/recidivi.html

samedi 8 novembre 2008

Mort de Claudio Castagnetta à Quebec

Environ 150 manifestants se sont réunis le 20 septembre 2008 pour souligner le premier anniversaire de la mort de Claudio Castagnetta, un ressortissant italien. Le 18 septembre 2007, il circulait pieds nus dans une épicerie et dérangait la clientelle, donc le gérant a fait appel à la police. Six policiers sont intervenus et ont utilisé des décharges de Taser car il résistait à son arrestation. Au quartier cellulaire du parc Victoria où on l'a d'abord ammené, il se frappe la tête sur les murs : pour le protéger, on lui met un casque de hockey. Il crie la nuit, enlève ses vêtements et a des convulsions. À midi, il est transporté au Palais de Justice de Québec : il lèche les murs, vomit, s'asperge le visage avec l'eau de la toilette. On note aussi des propos incohérents et des pertes d'équilibre donc il ne comparait pas et est transféré au centre de détention de Québec. On croit qu'il résiste passivement mais il est inconscient. Il meurt à l'hôpital le lendemain.
À l'autopsie, le Dr Jean Brochu a établi que Castagnetta est mort d'un oedeme cérébral donc les décharges de Taser qu'il a recues n'ont pas causé la mort. On a décelé de la métamphétamine dans son urine.
La députée péquiste Agnes Maltais appuie un moratoire sur le Taser ainsi qu'une entité indépendante pour enquêter sur la police. Le consul honoraire d'Italie à Québec Ricardo Rossini fait pression sur les gouvernements du Canada et du Québec pour qu'il y ait une enquête sur le décès.

Par ailleurs, le rapport du coroner sur la mort de Mohamed Anas Bennis survenue le 1 décembre 2005 ne sera pas rendu public. Le ministre de la sécurité publique utilise l'article 101 de la loi sur la recherche des causes et des circonstances de décès pour ne pas publier ce rapport pour protéger les intérêts de l'autorité civile. La police de Montréal a été impliquée dans 40 morts en 20 ans. En 5 ans, 53 civils sont morts lors d'opérations policières au Québec et 12 policiers sont morts en devoir à Montréal.

dimanche 2 novembre 2008

Troubles concomitants

Troubles concomitants:
Usage de cannabis chez les schizophrènes

Dans le Schizophrenia Bulletin (2007 pages 947 et suivantes) Bruce Rounsaville rapporte qu’il est courant que les patients en psychose fassent usage de cannabis. Quelle est la cause? Quelle est la conséquence? Quelle est la contribution du cannabis à la psychose? Comment classifier cet épisode car le DSM IV exclue un diagnostic de schizophrénie si la psychose peut être due à une substance psychoactive? Un Américain sur 7 admet faire un usage de cannabis mais la moitié des Américains schizophrènes admettent en faire usage.
Henquet (Schizophrenia Bulletin – 2005 pages 608 et suivantes ) dans sa méta analyse de 7 études à long terme, rapporte que le risque est doublé chez les utilisateurs de cannabis. La plupart des psychiatres sont plus prudents et indiquent qu’une contribution génétique s’ajoute à une contribution environnementale (stress, nouvelles responsabilités, etc. ) pour augmenter les risques. Le cannabis n’accroit probablement pas l’incidence de la schizophrénie mais la précipite et l’aggrave.
Une plus grande apathie peut être attribuée à la consommation de nombreuses drogues dont le cannabis.
À la conférence du 21 octobre, le Dr Barabé commence en indiquant que la distinction entre une psychose toxique et le début d’une schizophrénie est difficile à établir. Les mêmes syptomes sont présents; donc un suivi pendant un certain temps avec abstinence nous le dira. Une des causes de la consommation est la vie plate (sans travail, vie seul, pas d’activité dans laquelle il s’investit, mauvaises fréquentations) que mènent la plupart des schizophrènes. Les impacts de la consommation peuvent être dévastateurs : risque augmenté de violence, de suicide, moins de stabilité au travail ou aux études, problèmes financiers et problèmes de logement. Enfin, quand il fait partie du monde de la drogue, et surtout s’il est endetté, l’individu peut être appelé à être un pion sur un échiquier qui assume des risques et peut être sacrifié dans un jeu complexe d’exploitation.
Pour demander à quelqu’un de changer de comportement, il doit :
1- avoir la capacité à s’investir
2- reconnaître que c’est nécessaire
3- avoir confiance en ses capacités.

Les intercventions pour parvenir à une prise de conscience de la problematique peuvent susciter le questionnement entre la consommation et les objectifs de vie, stimuler les sources de motivation et rammener l’espoir en rappelant les réussites passées. La famille ne doit pas déresponsabiliser le patient mais doit garder le contact.
L’effet d’un joint sur les poumons peut être aussi délétère que 5 cigarettes. Cependant, il n’y a pas d’effet neurotoxique à long terme.
Les schizophrènes faisant usage de cannabis vont rechuter plus souvent (Liszen 1994) et auront plus souvent besoin d’hospitalisations ( qui seront plus longues). La première psychose arrive plus tôt chez les utilisateurs de cannabis ( American Journal of Psychiatry 2004,161 pages 501-506). D’autres conséquences des troubles concommitents incluent l’itinérence, l’aliénation, la judiciarisation, un risque accru de violence (comme agresseur, victime ou suicide), une moins grande fidélité au traitement, enfin un pronostic plus sombre et une espérence de vie diminuée.

Dans le British Journal of Psychiatry, (2004 : 184 pages 110 à 117, Louise Arseneault et al) on conclut qu’on peut diminuer l’incidence de psychoses en prévenant l’usage de cannabis chez les jeunes.

Au Québec, la SAAQ a publié en 2004 une étude montrant que le cannabis double le risque d'accident mortel alors qu'une alcoolémie de 0,08 l'augmente de 24 fois. Le cannabis mélangé à une alcoolémie de 0,08 augmente le risque de 200 fois.

lundi 13 octobre 2008

le père Jean de la prison de Bordeaux

Invitation à trois aumôniers de prison à prendre la parole à la nouvelle librairie Paulines au 2653 Masson (coin 2e avenue) le 9 octobre 2008.

Les 600 prévenus et les 600 détenus de la prison de Bordeaux comptent sur le Père Jean pour un acceuil inconditionnel et le respect de la dignité des humains qu’ils sont. Les aumôniers s’imposent aussi une ascèse de non-curiosité.
De quoi les prévenus ont-ils peur? Les prévenus en attente d’un procès ou en attente du prononcé de leur sentence vivent avec difficulté l’incertitude de leur situation. Ceux qui se retrouvent avec une sentence de deux ans moins un jour demandent parfois au juge d’excéder le seuil de 2 ans pour qu’ils se retrouvent dans une prison fédérale car ils y seront mieux logés et bénéficiront d’un meilleur encadrement. Les pénitentiers provinciaux ont peu de programmes pour contrer la racine des problèmes comme les drogues, la violence, l’abus d’alcool ou la frustration vécue en silence.
De quoi les détenus ont-ils peur? D’abord ils ont peur de sortir! Ils s’attendent à être froidement acceuillis quand ils sortiront sans argent, sans adresse, avec leur sac de papier contenant leurs effets personnels. Beaucoup d’entre eux ont peur de retomber dans l’enfer des drogues, une condition qui a précipité leur chute vers la prison. L’insécurité face à la remise en liberté prochaine ont poussé Yvon Robidoux et Michel Lessard au suicide. Un détenu de 66 ans faisait valoir qu’à sa sortie, il devait s’attendre à un petit chèque mensuel qui lui permettrait de louer un petit 1 ½ tout seul, loin de la vie de communauté qu’il s’était forgé à Bordeaux.
Dans une optique plus positive, une période d’emprisonnement peut être vécue comme une remise en question, ou une rencontre avec soi-même. Les prisons fournissent un encadrement mais malgré la présence de gardiens, les drogues et la violence sont présentes.
Il y a des prisonniers qui ne vivent pas derrière les murs d’une institution. En effet, il est de plus en plus courant d’imposer une sentence à êrte purgée dans son appartement, avec la permission de ne sortir une heure le dimanche plus une heure par semaine pour faire l’épicerie. N’y a-t-il pas alors un danger de déprime? On peut aussi dire qu’il y a plus de « prisonniers » à l’extérieur des murs parce que les contraintes des gangs criminels et la dépendance aux drogues font des milliers de victimes.
La famille dans son ensemble souffre de l’emprisonnement d’un membre car le prisonnier, c’est souvent une mère ou un père, une épouse ou un mari, un mentor ou le soutien d’une personne agée, etc.
Notre première perception de la criminalité s’arrête souvent à un rôle masculin; pourtant la criminalité féminine augmente très rapidement surtout chez les jeunes. Pour les loger toutess, les autorités carcérales prévoient doubles le nombre d’occupantes par cellule.
Un livre sur l’expérience du père Jean, « 38 ans derrière les barreaux » est disponible à la librairie Paulines.

samedi 4 octobre 2008

Conférence de Michael Kirby

Le 25 septembre 2008, à la salle de concert Oscar Peterson du campus Loyola de l’université Concordia, Michel Kerby, président de la commission de santé mentale du Canada, nous a parlé des priorités de la commission. La commission dispose d’une enveloppe de 110,000,000 $ pour 5 ans.
D’abord, des projets pilotes pour contrer l’itinérence seront établis à Moncton (NB), Montréal, Toronto, Winnipeg et Vancouver.
Aussi, des campagnes visant à contrer la stigmatisation en fournissant de l’information aux jeunes et aux professionnels de la santé seront bientôt élaborés. Les maladies mentales apparaissent souvent à l’adolescence; il est donc indiqué d’en parler aux jeunes à l’école afin qu’ils reconnaissent les symptomes de troubles auquels ils pourraient être confrontés.

Lors de la première réunion informelle de la commission sénatoriale dirrigée par Micheal Kerby, les membres ont partagé les impacts que les maladies mentales ont infligé à leur parenté. Un premier tour de table a pu établir que tous étaient touchés. Puis, ils ont constaté que c’était la première fois qu’ils en parlaient en dehors du cercle limité de leur famille.

Le coût associé aux maladies mentales et aux abus de substances est établi à 33,000,000,000 $ pour le Canada en 2002. En 2007, il est estimé à 33,000,000,000 $ pour l’Ontario seulement : les coûts croissent très rapidement!

Les organismes de soutien par les pairs comme Alternative-Centregens jouent un rôle important dans la vie de nombreux « consommateurs » à un coût modeste. Les « conseillers spirituels » -pas nécessairement des prêtres- vont être appelés à éclairer des choix et apporter le pardon des fautes.

Les enfants constituent la population la plus défavorisée dans le système de soins en santé mentale. 83% des enfants atteints ne cherchent pas d’aide. Les services spécialisés – à l’école ou dans la communauté – sont débordés.

Le respect de la confidentialité pose souvent un problème qui fait que la famille se sent écartée du processus de rétablissement. Le système de soins impose souvent des barrières au dix-huitième et au soixante-cinqièmes anniversaires, obligeant parfois même un changement de thérapeute. M. Kirby affirme aussi que le modèle médical (avec son accent sur les médecins et les hôpitaux) n’est pas nécessairement le meilleur pour ces maladies qui ont tellement de dimentions (comme la dynamique familiale, l’orientation occupationnelle, le soutien de la communauté, le réseau social, les problèmes juridiques, les choix budgetaires, la stigmatisation, etc.). Enfin, M. Kirby (qui a lui-même un doctorat) dénonce l’exigence courante d’un doctorat en psychologie pour être admis à pratiquer la psychologie au Québec.

Enfin, M. Kirby invite à la mobilisation de tous ceux qui sont touchés par la maladie mentale pour une grande marche ou une activité ----thon semblable qui aura lieu au printemps 2009. Les organismes communautaires seront avisés afin d'attirer le plus grand nombre de participants possible.

samedi 30 août 2008

Programmation Automne 2008

PROGRAMMATION - Automne 2008
Toutes les soirées partage débutent à 19 h 00 ou18h30
Toutes les conférences débutent à 19 h 30



Septembre
Mardi 09 soirée partage Les Ménestrels anonymes 1912, chemin Chambly, Longueuil
Lundi 15 soirée partage CHLD St-Lambert, 831, rue Notre-Dame, St-Lambert
Mardi 16 conference Mieux comprendre le systeme psychiatrique ALPAMEM, 1800 le Corbusier #134, 1-450-688-0541, Laval, 19 h
Jeudi 25 conferenc 2008 par Micheal Kirby a 19 heures entree libre Salle Oscar Peterson 7141 Sherbrooke ouest organise par AMI-Quebec 514-486-1448 en anglais
Vendredi, samedi et dimanche 26,27,28 exposition Regards sur l'art cru. samedi de 13h30 a 15h15 journee du film sur l'art brut et l'art therapeutique au 100 Sherbrooke est 4e etage
exposition ouverte ven+dim 10h30 a 11h30 et 14h a 15h et samedi de13h30 a 15h et 15h15 a 16h30 http://www.impatients.ca/, dans le cadre des journees de la culture
Lundi 29 soirée partage IGA Extra, 2e étage, 2400, boul. du Millénaire, Saint-Basile-le-Grand


Octobre

Lundi 01 soirée partage CHLD St-Lambert, 831, rue Notre-Dame, St-Lambert
Mardi 07 soirée partage Les Troubadours anonymes 1912, chemin Chambly, Longueuil
Mardi 14 Conférence ***Cancellée***
Mardi 21 Grande conférence sur les drogues et la maladie mentale à l'UQAM à 19 heures
Salle Marie Gérin Lajoie, niveau métro du 405 Sainte Catherine Est, gratuit mais inscription à l'avance obligatoire au 514-251-4000 poste 3400 (SQS)
Vendredi 24 octobre Conference sur l'autisme avec le Dr Fombonne, hôpital Royal Victoria 687 des Pins salon des employes 19h30 infos 514-843-1560
Lundi 27 soirée partage IGA Extra, 2e étage, 2400, boul. du Millénaire, Saint-Basile-le-Grand
Mercredi 29 Concert de levée de fonds avec Oliver Jones et Renée Lee à 19h30 salle Oscar Peterson 7141 Sherbrooke Ouest Billets 75$-100$-150 $ disponibles à AMI-Québec 514-486-1448
Les mercredis, jeudis et vendredis du 22 octobre au 14 novembre au pavillon Roland Bock de l'hopital Saint Luc (1053 Sanguinet) plus une representation speciale de levee de fonds le 15 novembre (billets 75 $ ce qui inclut un cocktail a 18h30), la companie les rêves de Mutabala et le CHUM présentent : La céleste bicyclette de Roch Carrier, un texte qui explore les méandres de la maladie mentale. Le rideau se lève à 20 heures mais arrivez plus tôt (les portes ouvrent à 19h15) pour admirer l'exposition d'art thérapie. C'est gratuit (sauf le 15) mais il faut réserver au 514-529-1103 ou au nathalie.mutabala@gmail.com

Novembre
Lundi 3 soirée partage CHLD St-Lambert, 831, rue Notre-Dame, St-Lambert
Mardi 4 soirée partage Les Troubadours anonymes 1912, chemin Chambly, Longueuil
Mardi 11 Conférence Vivre avec la schizophrénie Dr Jean Péloquin entrée libre au CHSLD St-Lambert 831, riue Notre Dame (angle Cartier)
Mardi 11 Conference sur l'expression artistique, les Impatients, 100 Sherbrooke Est 4e etage 19h30 SQS
Mardi 18 Conference sur le suicide, ALPABEM, 1800 le Corbusier #134, Laval, 19 h 1-450-688-0541
Lundi 27 soirée partage IGA Extra, 2e étage, 2400, boul. du Millénaire, Saint-Basile-le-Grand
Lundi 27 Ciné-droit : projection de Jeune fille interrompue au 150 Grant (chapelle) Longueuil à 18h00, gouter avant, réservez au CDDM: Hugo Levesque 1-800-567-8080
Lundi 27 Spectacle bénéfice, 20$ admission générale Salle André Mathieu, 475, boul de l'Avenir, Laval, métro Montmorency à 19h30, billets à Admission ou a ALPABEM 1-450-688-0514

Décembre

Lundi 1 soirée partage CHLD St-Lambert, 831, rue Notre-Dame, St-Lambert
Mardi 2 soirée partage Les Troubadours anonymes 1912, chemin Chambly, Longueuil
Lundi 8 Soirée partage IGA Extra, 2e étage, 2400, boul. du Millénaire, Saint-Basile-le-Grand
Mercredi 10 decembre Conference sur le stress avec Dr Lupien, 19h30 hopital LHLafontaine pavillon Bédard, porte BE-3384, SQS
Samedi 13 Réunion de Noel Centre Jeanne Dufresnoy , 1, Curé Poirier est, Longueuil avec spectacle de la troupe de théatre Les Senti-mentaux qui présente son spectacle pour la deuxieme fois : le rideau se leve a 19 heures. Arrivez à partir de 18 heures. N'apportez pas de nourriture : des rafraichissements seront disponibles. Reservez votre place au 450-677-4147 ouau 450-677-1305 ou au 450-928-3651. Faites vite! un nombre limité de places sont disponibles.

Janvier

Mardi 13 Conference role de la famille, 19h30, avec Fabie Duhamel, Hôpital LHLafontaine, Pavillon Bédard, porte BE-3387, SQS
CONFÉRENCES
Notez que toutes nos conférences débutent à 19 h 30. Prévoir 5$ pour les conférences de la SQS.


Veuillez prendre note que nous offrons des soirées partage tous les mois
- Longueuil - Saint-Basile-le-Grand -.

dimanche 17 août 2008

Sites web recommandes en Anglais

Sites web recommandés en Anglais

Some of our best past articles have been translated in English! Set your browser to http://www.schizomontreal.blogspot.com/ to learn more on benzodiazepines and the power of the confession.
Did you know that one in a hundred American(USA) adults is in jail right now? And one in nine American Blacks? Buy the July-August 2008 of Mother Jones magazine for several feature articles and a photo essay on American prisons.
In July, The Globe and Mail published a series of feature articles on Canada’s mental health crisis. To view it, set your browser to: www.theglobeandmail.com/breakdown , you can also read reader's comments online. Among contributors you will find Dr Rémi Quirion, Dr Donald Milliken, Dr David Goldbloom and Michael Kirby.

mardi 8 juillet 2008

poesie par Alain Lamer

Ego

Mon propriétaire
A l’argent pour marotte
Il trouve que je sens la bière
Et que je suis un « fumeur de pot »

Il roule en Mercedes
Avec une bonne conscience
Il me traite de B.S.
Prônant la nonchalance

Il se pavane en complet
Fier comme un coq
Moi je dis: « serveuse s’il vous plaît »
Et je reçois un autre bock

Il me dit profiteur
Mais je ne m’en fais pas
Je joue dans les vidéos pokers
Et j’ai ma bière sur le bras

L’hiver il va dans le sud
Avec sa femme de ménage
Moi, j’adore la solitude
Dans ma tête, je voyage

Il a tout ce qu’il désire
Moi aussi je suis heureux
Si vous croyez que je délire
Détrompez-vous, je suis sérieux

Lorsqu’on est bien dans sa peau
Que l’on soit pauvre ou riche
On se sent tous égaux
Et le reste on s’en fiche

poesie par Alain Lamer

Loin de la ville

Dans le désert
Je regarde au loin
Je suis solitaire
Enraciné dans mon coin

Je suis rafraîchi
Pendant les canicules
Par des salves de pluie
En gouttes minuscules

Le serpent me visite
Une fois à l’occasion
Et d’autres bibittes
Tel que le scorpion

J’ai le souffle court
Dû à l’effet de serre
En riant les vautours
Guettent mon désespoir

Laissez-moi tranquille
Le faites-vous exprès
Gens de la ville
Foutez-moi la paix

poesie par Alain Lamer

Je t’aime Liberté

Je remercie le ciel
D’être amoureux d’elle
Ses cheveux d’ange
Lui tombent sur les hanches
C’est une amazone
Naturelle comme la faune

Je l’appelle Liberté
Belle, telle la voie l’actée
Elle est taillée au couteau
Elle m’a attrapé au lasso
Au lit c’est la meilleure
C’est pareil ailleurs d’ailleurs

Les hommes la regardent
Je dois monter la garde
Elle danse tous les week-ends
Au bar « Le Harlem »
Grâce à sa peau noire
Elle fait de gros pourboires

Chaque nuit dans mes rêves
Je nous vois sur la grève
À regarder les dauphins
Dans les flots cristallins
En réalité ou en fantaisie
Avec elle, que c’est beau la vie

jeudi 3 juillet 2008

Décès de Justin Scott Saint-Aubin

Notes sur le rapport du coroner sur la mort de Justin Scott St-Aubin survenue à l’établissement de détention de Rivière-des-Prairies le 28 novembre 2007.

La RAMQ rapporte au coroner que Saint Aubin n’a pas consulté de médecin en 2005, 2006 ni en 2007 avant les événements de novembre esquissés ci-dessous.
Saint-Aubin vit avec sa mère et avait temporairement arrêté son emploi de sondeur téléphonique pour se consacrer à sa carrière de DJ. Il fumait un joint preque tous les jours.
Dans la nuit du 19 au 20 novembre 2007, il est très agité et est transporté par ambulance à l’hôpital Santa Cabrini. Le médecin diagnostique une hyperventilation. Il sort de l’hôpital à 7 :00 heures avec la suggestion d’un rendez-vous à la clinique externe le 24 novembre. Du 20 au 23 novembre, Saint-Aubin ne se rend pas travailler. Le soir du 23 novembre, il a une altercation avec sa mère, la police intervient, et il est transporté par ambulance à l’hôpital Maisonneuve-Rosemont. À minuit, il est transféré au centre opérationnel Est de la police de Montréal et une femme de la famille le voit alors qu’il quitte l’hôpital. Le policier qu’elle voit garantit qu’il sera mieux dans un établissement de détention. Les enquêteurs portent des accusations de voies de fait graves et de lésions corporelles. L’enquêteur termine ainsi son rapport : « Selon les membres de la famille qui travaillent en psychiatrie, le suspect serait probablement sur le point d’être diagnostiqué schizophrène. La mère a très peur de son garçon. Elle ne veut pas porter plainte. Une évalutation psychiatrique serait nécessaire , car le suspect est un risque élevé pour la sécurité du public. »
À 9h15 le 24 novembre, il est transféré du centre opérationnel Est au centre opérationnel Nord pour sa vidéoconférence qui a lieu à 14h15 et dure 2 minutes. Les avocats présents n’ont pas demandé d’évaluation psychiatrique. Saint-Aubin demande les motifs de son accusation et l’enquête sur cautionnement est fixée au 26 novembre de façon routinière. À 17 heures ( le 24), l’autobus des détenus le conduit à l’établissement de détention Rivière des prairies (EDRDP). Il est admis dans le secteur de la santé qui compte 32 lits dont 4 cellules d’isolement pour les suicidaires, violents ou contagieux. Le soir, on le rapporte coucou et imprévisible, il frappe les murs et tente de s’étrangler. Il est mis sous contention. Le 25 novembre, il prie et à 16 heures, un médecin prescrit par téléphone 2 mg Ativan et 5 mg Haldol par injection qui est administrée é 20h. Le 26 novembre : voyage au Palais de justice de Montréal. Il est calme mais désorganisé. Il retourne à l’EDRDP vers 19h30. En soirée (du 26) le juge demande une ordonnance d’évaluation de l’aptitude et de la responsabilité criminelle (on coche à Pinel, sous garde). La nuit du 26 au 27 (À EDRDP) est agitée.
Le matin du 27, Saint-Aubin est vu par le psychiatre consultant du EDRDP à trois reprises. Il conclut qu’une admission urgente à Pinel est requise. L’admission est planifiée pour 13 :00 (le 27), puis retardée au 28.
Le 28, à 2 heures du matin, Saint-Aubin crie et innonde sa cellule, les agents entrent de force, immobilisent Saint-Aubin, puis remarquent qu’il est inconscient.
Le décès est constaté à 3h33 (du matin) à l’hôpital Santa Cabrini. L’aumônier de l’hôpital contacte la famille qui était sans nouvelles du prévenu depuis son transfert hors de l’hôpital Maisonneuve-Rosemont dans la nuit du 23 au 24 sauf pour un appel téléphonique le 24 ou la police s’est contentée de dire qu’il était dans une cellule. À l’autopsie, on remarque une fracture le l’incisive gauche, en continuité avec une petite lacération de la lèvre.
Le coroner conclut que l’étatr de la psychiatrie légale avance à pas de tortue depuis le rapport de mars 2001 commentant la mort de Brian Bédard (le 27 avril 2000).
Le nombre d’expertises pour des personnes détenues demandées à l’institut Pinel est passé de 600 par an (en 2002-2003) à 1000 par an (en 2007-2008) si bien que le tiers des expertises demandées à Pinel sont effectuées à l’EDRDP. L’institut Pinel planifie une diminution de services étant donné le départ de psychiatres.
Le coroner Dionne conclut que « puisque cette situation vécue par l’institut Pinel affecte tous les établissements de la province, il apparaît évident qu’un système national de psychiatrie légale incluant le volet expertise et le volet traitement doit être instauré dans les plus brefs délais. C’est la même conclusion qui ressort depuis huit ans et pour laquelle la sécurité publique, malgré ses efforts, se bute aux concepts et approches du ministère de la Santé.
Voici une liste des cas de décès récents dans un établissement de détention provincial :
Janiak Zbigniew, 2001/02/21, transfert, psychiatrie
Fitzroy Clarke, 2001/04/04, pas de médicament pour son épilepsie
Marc- Antony Christie, 2001/10/19, manque de communication entre les établissements, psychiatrie
Yan Rossignol, 2003/02/08, pauvre coordination, psychiatrie
Sylvain Guindon, 2004/01/08, absence d’entente entre la prison de Bordeaux et l’hôpital Sacré-Cœur
Steeve St-Germain, 2004/01/08, traitement à la méthadone
Yves Chénier, 2005/02/09, problèmes dans la communication de notes
Éric Archambault, 2005/06/13, passe par 3 prisons, dossier psychiatrique mal connu
Alain Picard, 2005/12/06, manque d’organisation de soins psychiatriques
Sylvain Lemelin, 2006/01/03, Baie Comeau, psychiatrie
Roger Lalonde, 2006/12/12, mort dans un centre fédéral après un mauvais suivi à EDRDP
Paul-Joseph Pinette, 2007/12/02, il faut faciliter le transfert à l’hôpital à Baie Comeau
Hermes Lennis, 2007/01/25, manque de coordination entre l’EDRDP et le palais de justice.

zeldox, ziprasidone

Santé Canada a approuvé le ziprasidone (Zeldox de Pfizer) pour le traitement de la schizophrénie et des psychoses apparentées. Contrairement à la plupart des autres antipsychotiques atypiques, il ne contribue pas à un gain de poids. Toutefois, il n’est pas aussi efficace que l’olanzapine (Zyprexa), la clozapine (Clozaril, ni que la rispéridone (Risperdal). La zyprasidone est un antagoniste de la dopamine et de la sérotonine. Elle n’est pas recommandée aux patients présentant des troubles cardiaques car l’électrocardiogramme peut révéler un allongement de l’espace QT. Le coût de 160 mg de zyprasidone par jour est semblable au coût de 800 mg de quétiapine par jour ou de 20 mg d’olanzapine par jour, et il est couvert par le régime RAMQ offert aux Québecois qui n’ont pas d’assurance privée. (Le patient devra débourser 77.21 $ par mois en plus de la cotisation sur son rapport d’impôt.)

Test de sobriété normalisé

Le test de sobriété normalisé

Le projet de loi C-2 apporte des modifications au Code criminel pour ce qui est de la conduite avec facultés affaiblies par les drogues, l’alcool ou les deux en même temps. Avant l’avènement de cette loi, les tests de dépistage de drogues étaient volontaires. Désormais, le refus d’un conducteur à se soumettre à un test de sobriété ou à un prélèvement de liquide organique sera considéré comme un crime avec les mêmes conséquences que le refus de l’alcootest. Les peines pour les fautifs sont augmentées. La défence créant un doute raisonnable en produisant des témoins qui ont vu l’accusé boire peu ou lentement ne sera plus admissible. Le test sera administré par des policiers spécialement formés et comprend 12 étapes dont la dernière est un prélèvement de liquide qui ne sera effectué que si la conclusion de la police est positive.

Pauvre Job!

Pauvre Job!

Il se promène, les poches vides, a l’affût de nourriture comme un chasseur est a l’affût du gibier. Sa situation est complexe ; comment peut-il l’améliorer?
Il a perdu son passeport depuis des années, sa carte d’assurance-sociale lui a été volée, il a perdu sa carte d’assurance-maladie, et il a vendu sa carte bleue d’hopital. Il a prêté sa passe d’autobus à quelqu’un qui ne lui a pas remis et il n’a jamais eu de permis de conduire. Quand il se sent rejeté par un endroit, il voyage sur le pouce, malgré les dangers de ce moyen de transport. Et il a des raisons valides de se sentir rejeté ici ou là. Il a des jugements contre lui au Québec, en Ontario et en Alberta. Il est « défaut mandat » à Winnipeg, Saskatoon, Laval, Halifax, Gander, Los Angeles CA, Portland MA et Burlington VT. Quand il est de passage à Montréal, il fait envoyer ses amendes à la Maison du Père. Il a eu des mauvaises expériences avec la police à Régina, Longueuil, Brantford, Hamilton et Ottawa. Il est recherché par certains éléments du crime organisé à Toronto et ailleurs. Un des mystères qui le suit comme une ombre est son nom : Job c’est un sobriquet. Il connaît son vrai nom mais ne le prononce jamais. Par contre, il a perdu la trace de sa date de naissance : pas facile d’avoir un certificat de naissance dans ces conditions… Il a peur des services sociaux et il se sent rejeté par le personnel hospitalier. Justement, le pansement qu’on lui a mis sur le genou devrait être changé mais il ne le changera probablement pas… Mais il y a pire : il ne veut pas prendre d’anti-psychotique. Il n’accepte pas l’avis que c’est indiqué pour lui. De toute façon, il ne pourrait pas entreposer une provision d’un mois (il se la ferait voler). Pour l’instant, il vit dans ce qui reste d’un bâtiment endommagé par un incendie qu’il partage avec d’autres vagabons malgré le moisissures, sans eau courante, mais avec au plus 100 Watts d’électricité piquée par un bricolage improvisé.
Il mange habituellement des rejets de magasins d’alimentation ou de restaurants.
Côté famille, il n’est pas chanceux : ses parents sont décédés, il est enfant unique. Job avait volé son oncle, de qui a déplu aux cousins. D’autres éléments de la parenté plus éloignée n’ont pas pu faire suivre leurs changements d’adresse : comme Job n’a pas d’adresse, il ne peut pas recevoir de courrier.
Sa scolarité a été interrompue par des échects et un désinterressement général. De toutes facons, peu de programmes conviennent a ceux qui, comme lui, n’ont pas terminé leur secondaire. Et la première étape avant l’admission, c’est de produire des doccuments qu’il n’a pas…
Son historique d’emploi n’est pas brillant. Il a déjà eu des emplois saisonniers sur des fermes mais les rejets qu’il reçoit depuis qu’il a perdu son numéro d’assurance sociale ont fini par le décourager.
Il paraît hirsute : pas rasé, vêtements délabrés, odeur fétide. Ses dents auraient besoin de réparations car la carie, ça ne s’arrange pas tout seul!
La saison qu’il redoute le plus, c’est l’hiver. Il garde espoir de se trouver un logement chauffé d’ici là. Mais cet espoir est-il fondé si il n’a pas de source de revenu? Il a une profonde méfiance des fonctionnaires et ne signera pas les formilaires qu’on lui présentera.
Concluons par un appel aux auteurs!
Ou Job devrait-il s’installer et quelles devraient être ses objectifs et ses priorités? Écrivez-nous au 2510 Sainte Hélène, Longueuil J4K 3V2 et si nous croyons que votre article le mérite, il sera publié dans le prochain IRIS.

dimanche 18 mai 2008

Services de santé mentale au Québec

A Montréal, le regroupement administratif de trois gros hôpitaux (CHUM) a entrainé la fermeture des urgences psychiatriques sauf au pavillon CHUM de Notre-Dame. La fermeture de pres de la moitié des lits de l’hôpital Louis-H. Lafontaine est enclenchée. Du coté du MUHC, (les hôpitaux anglophones de Montréal – Mc Gill University Health Center) on planifie la fermeture des lits de psychiatrie de l’hôpital Royal Victoria ; les patients se retrouveront au Montreal General hospital. Ce transfert est retardé par des travaux au General ; on y enlêve de l’amiante. Ces travaux ont necessité la fermeture des salles d’activité communes : les patients mangent dans leur chambre. On peut se demander comment ces coupures affecteront les patients anglophones de la Rive-Sud de Montréal, souvent traités sur l’île.

En 1985, â l’hôpital Charles-LeMoyne, les patient hospitalisés les patients hospitalisés pouvaient participer â 12 activités par semaine : du lundi au vendredi une activité le matin et une l’après-midi plus deux fois par semaine du volleyball le soir. Les activités incluaient : le retour de fin de semaine, la cuisine, la danse folklorique, des sports intérieurs ou extérieurs, des arts, de l’ergothérapie, la natation â l’extétieur, la sortie dehors. Parfois, il fallait choisir entre deux activités simultanées avec l’aide de l’infirmiêre. A ces activités, il faut ajouter la relaxation facultative pendant la sieste apres le dîner. Maintenant, les activités se limitent â la relaxation, le ballon plage, le hockey cosom, la peinture ou la pyrogravure en ergothérapie, la gymnastique lente, la marche dehors et le volleyball. Il est important que les déprimés hospitalisés n’aient pas un climat ennuyant. Il faut faire plus pour socialiser les isolés, pour traiter ceux qui ont des tendances criminelles et démontrer aux utilisateurs de drogues que les paradis qu’ils croient avoir trouvés sont illusoires.

Plan d'action en santé mentale

Plan d’action en santé mentale
Le Ministere veut diriger la majorité des cas de psychiatrie vers la premiere ligne, avec des soins qui seraient assurés par des médecins généralistes au CSSS qui seraient épaulés au besoin par un psychiatre répondant. La nouvelle structure inclut aussi des agents de liaison et des intervenants pivot (case manager). L’agent de liaison crée des liens avec l’entourage du patient, épaule le personnel et crée des ponts avec les ressources du milieu. L’intervenant pivot travaille en interdisciplinarité en coordonnant les activités et intervient apres une crise. Dans un contexte de pénurie de généralistes, la question qui me vient a l’esprit est : oû trouveront-ils les généralistes qui vont travailler dans les CSSS? A mon avis il devrait être possible d’en trouver parmi les jeunes médecin frustrés par l’obligation de faire beaucoup de clinique sans rendez-vous …
Quelques statistiques du plan d’action en santé mentale :
(p. 56) L’objectif de soutien a l’intégration au travail est de 58 contrats d’intégration au travail par 100,000 de population. (p. 33) On vise 1 pédopsychiatre par 50,000 enfants. On lit en page 67 que 40% des patients vus par un généraliste ont des troubles mentaux. (p. 69) 15 â 25 % des ressources des hôpitaux psychiatriques seront déployées en premiere ligne. En page 91, il est clair que le ministere va continuer d’appuyer les APAMM et les AGIDD. (Association des parents et amis du malade mental , association pour la défence des droits)

le salaire minimum au Québec

Certains emplois comportent des restrictions ou des conditions de travail spéciales. Voici quelques exemples d’inconvénients ou de désavantages.
Quart de travail divisé en 2 périodes par jour (split shift), travail de nuit, de soir ou tres tôt ou de fin de semaine, disponibilité requise 24 heures par jour et 7 jours par semaine (souvent avec port d’un téléavertisseur ou téléphone cellulaire), travail sur appel seulement, usage d’une auto qui doit être fournie par l’employé pour le travail, travail précaire ou contractuel ou saisonnier, travail dans un endroit isolé, l’employé doit manger a son poste de travail seul, poste de travail loin des services de transport en commun, quart de travail de 12 ou 16 heures, pression au travail, horaire imprévisible, exposition a un danger comme une maladie contagieuse, travail plus que 5 jours par semaine, qualification(s) spéciale(s) requise(s), exigence d’autonomie car la supervision est limitée, précarité car le dernier â être engagé sera le premier â être mis â pied, un code vestimentaire strict est requis ou au contraire le travail est salissant, L’emploi ne prévoit pas de pension ou d’avantages marginaux, l’employé est soumis a des regles inflexibles, l’employé doit voyager (même a l’étranger ou en mer!), est soumis aux exigences du service militaire, doit travailler dehors même par mauvais temps, le coût de la vie est élevé dans la zone de l’emploi ou le voisinage est malsain, possibilités de promotion restreintes, l’employé engage sa responsabilité personnelle dans le cadre de l’emploi.
D’une façon générale, la compensation de l’employé reflete les conditions spéciales auquelles il se plie et l’employé a librement choisi son travail. Mais on peut se poser la question suivante : Si un employeur pêut offrir un emploi stable, de jour, libre des restrictions ci-haut mentionnées, si il est disposé a accepter une personne qui a une infirmité ou une maladie, pourquoi exiger de lui qu’il débourse un salaire horaire élevé?
La question est encore plus pertinente dans un contexte ou le dollar canadien est élevé et la disponibilité d’appartements bon marché est assurée comme a Montréal. Le salaire minimum est de 9.65$ par heure au Québec . Au Yukon, il est de 9.00, au Nunavut de 11$, en Colombie Britanique il est de 9.50$, en Ontario, de 10.25, et partout ailleurs au Canada, entre 10.25 et 9.50. Le taux fédéral aux États-Unis est de 7.25$ US par heure pour les 40 premieres heures de la semaine (la plupart des États imposent un taux supérieur) et en Angleterre il est de 5.52livre sterling par heure (4.605 pour les 18-21 ans et 3.40 pour les jeunes qui n'ont pas encore 18 ans). Une politique de salaire minimum élevé nuit aux plus vulnérables en les rendant inemployables. Les personnes qui ont un probleme cognitif ou sensoriel ou moteur veulent travailler mais ne sont pas considérés sérieusement par les employeurs. Pourtant ils peuvent apporter une contribution valable a un taux qui reflete leur productivité.

dimanche 16 mars 2008

Coupable mais non responsable de meurtres!

Le juge Grant etablit que Despres n’est pas criminellement respônsable de deux meurtres

Le juge William Grant de la cour du banc de la reine a Frédéricton a prononcé sa sentence le 5 mars 2008. Gregory Despres a bien tué Fred Fulton et son épouse Verna Decarie en avril 2005 mais il n’est pas criminellement responsable.
Despres a été arrêté au Massachusetts peu de temps après avoir poignardé les deux heptuagénaires. Despres avait attiré l’attention des autorités frontalières américaines en se présentant avec une scie a chaine et une histoire décousue selon laquelle il irait en Iraq et son épouse avait été tuée par le Ku Klux Klan. Il a été admis aux Etats-Unis parce qu’il avait la citoyenneté américaine. Il a été incarcéré au Canada de longs mois sans traitement. Son premier procès a été interompu car il était clair qu’il ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Après des traitements psychiatriques, Despres a subi un second procès qui a établi qu’il étqit en psychose lors des événements meurtriers. Selon le juge, il se croyait en mission militaire et pensait qu’il était un assassin. Despres sera incarcéré pour une période indéfinie dans l’aile psychiatrique d’un pénitentier; son cas devra être réévalué périodiquement.

Recherche sur les anti-dépresseurs

Le New England Journal of Medicine a publié une étude basée sur 74 recherches portant sur 12 anti-dépresseurs. La Food and Drug Administration administre une base de données qui compile tous les résultats de tests effectués par les companies pharmaceutiques qui souhaitent vendre ou modifier l’étiquetage (par exemple pour permettre un nouvel usage d’un médicament existant). Les résultats détaillés des recherches doivent être fournis a la FDA. Est-ce que les résultats publiés dans les revues scientifiques sont un reflet fidèle des domnnées compilées par les chercheurs?

Pour cet article du NEJM, seuls les tests cliniques randomisés a double aveugle (ni le patient ni le médecin ne savent qui prent le médicament et qui prend le placebo) ont été considérés. Les recherches sont limitées a 12 anti-dépresseurs, administrés a des adultes seulement. On a mis beaucoup d’effort pour déterminer quellesétudes ont fait l’objet d’une publication mais on ne sait pas pourquoi certaines études ont été publiées et d’autres pas : est-ce une décision de l’auteur? Du comité de lecture des revues?

38 études faisaient état de résultats positifs : tous sauf une ont fait l’objet d’au moins une publication.
12 études avaient des résultats ambigus : La moitié d’entre elles ont fait l’objet d’une publication a conclusion positive, l’autree moitié n’a pas été publiée.
Les 24 études a résultats négatifs ont généré seulement 3 publications conlcuant négativement et 5 publications dont les conclusions optimistes contrastent avec des résultats décevants. 16 de ces études n’ont pas débouché par un article dans une revue scientifique.

Les auteurs (Dr. Érick H. Turner, Dr. Annette M. Mattews, Eftihia Linardatos, Robert A. Tell et Robert Rosenthal) concluent que les articles publiés ne reflètent pas toute la réalité disponible. On ne sait pas d’oû vient ce biais mais il touche les médecins, les chercheurs et leurs patients.

Références : New England Journal of Medicine, 17 janvier 2008, pages 252 et suivantes.
Éditorial (page A20) The Gazette, 24 janvier 2008.