dimanche 17 janvier 2016

Dissension à l'hôpital Saint Mary's

Mark Blandford arrive en se plaignant d'un violent mal de ventre.  On lui demande d'attendre patiemment.  Il pert connaissance alors on l'examine et on découvre une rupture d'anévrisme de l'aorte.  On fait venir le Dr. Carl Emond, un chirurgien vasculaire, qui affirme que l'hôpital Saint Mary n'a plus le mandat de faire ce type de chirurgie.  Le patient est donc transféré au CUSM (centre universitaire de Santé McGill) par ambulance où le décès est constaté avant qu'on l'opère.  L'incident qui est survenu le 2 novembre est médiatisé et crée une commotion parmi le personnel.  Est-ce que le rôle de l'hôpital a changé à cause des coupures de budgets de 8,600,000 $ par année suivi d'une coupure additionnelle de 2,500,000 $ dans son budget d'opération?  Il faut souligner qu'il n'est pas suffisant d'avoir un chirurgien vasculaire pour faire des opérations délicates : il faut une équipe de chirurgiens, des infirmières formées et un soutien administratif approprié...
Le coroner va enquêter. Le rapport pourrait sortir dans un an seulement.

Mise à jour du 17 avril 2016
Depuis mars 2014, c"est la Dr Louise Ayotte qui avait la direction médicale de 7 institutions de l'ouest de Montréal, incluant l'hôpital St Mary.  Des sources du journal The Gazette indiquent que c'est la Dr Ayotte elle-même qui a ordonné le transfert de Mark Blandford au CUSM.  Suite à l;a controverse, la Dr Ayotte a démissionné,  Elle est maintenant directrice des soins professionnels des Laurentides.  Son bureau est à Saint Jérome.

jeudi 14 janvier 2016

Nouveaux traitements en psychiatrie

Les médicaments demeurent la principale forme de traitement en psychiatrie.  La thérapie électro-convulsive (électrochocs) est parfois utilisées pour traiter des dépressions qui ne s'améliorent pas avec des anti-dépresseurs.
Mais la voie est ouverte pour de nouvelles approches avec des courants bien moindres   La stimulation par courant continu trans-cranien (en anglais tDCS pour transcranial direct current stimulation) implique deux petites électrodes sur la tête du patient.  Des recherches sont en cours pour déterminer si d'autresdéficits comme un AVC peuvent être traités par un courant continu trans cranien.
La stimulation magnétique transcranienne (en anglais TMS pour transcranial magnetic stimulation) a d'abord été employée pour cartographier les fonctions du cerveau, puis on l'a utilisée pour traiter les dépressions.  On étudie aussi son utilisation pour traiter des migraines, lestress post-traumatique, l'épilepsie et d'autres conditions.  Una autre approche est la thérapie par électrostimulation cranienne (en anglais CES pour cranial electrotherapy stimulation) utilisée pour traiter l'insomnie, ladépression, l'anxiété et la douleur.  La Food and Drug Administration croit assez au principe pour permettre la vente libre des appareils nécessaires.  D'autres approches incluent la stimulation du nerf vague, la stimulation par courant alternatif trans cranien la stimulation par courant simulant un bruit aléatoire, la stimulation magnétique transcranienne à haute définition ou plus profonde, et les ultrasons transcraniens.
Les médicaments influencent les neuro-transmetteurs qui sont échangés d'une cellule à l'autre dans une jonction qu'on appelle synapse.  Les courants électriques agissent au niveau des fibres nerveuses, faites sourtout d'axones.  L'influx nerveus n'est pas un courant élestrique mais un changement dans la perméabilité de la membrane des cellules qui se transmet rapidement, surtout dans les fibres myélinisées.  Les appareils électriques et magnétiques font aussi appel à la plasticité du cerveau, sa capacité de se modifier et d'évoluer.

Fermeture d'un centre pour toxicomanes

Le centre Mélaric de Saint André d'Argenteuil facturait 400 $ par mois à ses pensionnaires.  Or les prestations de Bien-être social viennent d'être réduites à 200 $ par mois aux personnes institutionnalisées car leur gîte et leur nourriture leur sont fournis.  C'est le troisième centre à fermer depuis le printemps et il y en aura d'autres, prévient Vincent Marcotte, directeur de l'association québecoise des centres d'intervention en dépendance.  Selon lui, d'avril à septembre il y a eu 493 départs en cours de thérapie, 250 désistements avant traitement et 165 autres cas d'aide refusée par peur de perdre des prestations.  Les 75 bénéficiaires de Mélaric ont été reconduits à la prison de Saint Jérome ou d'autres centres.  Certains centres de lutte à la dépendance bénéficient du Programme de soutien aux organismes communautaires,un programme fédéral,  d'autres pas.  Le support du gouvernement provincial peut aussi varier.
Mise à jour du 20 janvier 2016:
Le gouvernement provincial a annoncé une aide spéciale de 6,000,000 $ par année qui sera partagée parmi les centres de désintoxication qui n'ont pas d'aide du PSOC (le programme de soutien aux organismes communautaires, un programme du gouvernement fédéral).
Mise à jour du 27 avril 2016:
Le centre a annoncé qu'il va rouvrir sous la direction de Robert Piché, pilote d'avion bien connu qui a déjà travaillé pour le crime organisé, puis, après sa peine de prison aux États-Unis, il a aterri en vol plané aux Acores car il est tombé en panne d'essence au-dessus de l'océan Atlantique. Il y avait une centaine de passagers à bord.
Les barèmes d'admissibilité à l'aide spéciale de 6,000,000 $ ont été uniformisés et le centre Mélaric peut payer des dettes urgentes.

vendredi 8 janvier 2016

Les doctorants en psychologie boycottent leur internat

Le recrutement pour les internats qui debutent en septembre 2016 devrait se dérouler maintenant.  Or voici que les finissants boycottent le processus pour protester le fait qu'ils ne sont pas payés pour ce travail qui dure normalement un an.  Dans les autres provinces, l'internat est payé.  Environ 250 doctorants sont concernés.
Les psychologues du réseau public touchent une prime de 15% depuis 2012, mais cette prime a été abolie en avril 2015.  Elle est réintroduite dans l'entente de principe qui vient d'être conclue avec le gouvernement.
Pour plus de détails, consultez le site web de la Presse au
http://www.lapresse/actualites/sante/