dimanche 25 décembre 2016

Les radiologistes réagissent

Les médecins du Québec ont accepté de ne plus percevoir de frais accessoires pour les gouttes ophtalmiques (voir mon article du 16-09-2016)
Mais il en va tout autrement pour les endoscopies et les tomographies assistées par ordinateur (souvent appelées scan).  Des équipements très couteux sont nécessaires pour obtenir les diagnostics et ces machines deviennent vite obsolètes à cause de l'évolution rapide des technologies.  Le gouvernement a fait le choix de limiter l'accès à ces appareils dans les hôpitaux.  Les radiologistes sont donc prêts à équiper leurs cliniques mais s'attendent à recevoir des honoraires qui reflètent les coûts nécessaires.  Les radiologistes reçoivent en moyenne plus de 300,000 $ par année et leur spécialité est celle qui a connu le plus d'augmentation dans les derniers 10 ans.  Ceci reflète l'aumentation des coûts de l'équipement et le fait que la radiologie peut être pratiquée au privé (les patients paient les honoraires) et à la RAMQ (Régie de l'assurance-maladie du Québec) par le même médecin qui a alors une pratique mixte.  Les autres médecins sont forcés de choisir entre seulement une pratique privée ou une pratique payée seulement par la RAMQ. (voir mon article du 03-12-2012).
Y aura-t-il une confrontation entre les médecins et le gouvernement?   Le ministre Barrette est bien au courrant de la situation car il était lui-même un radiologiste et il a été élu président de l'association des spécialistes qui négociait avec le gouvernement. Connaitrons-nous bientôt des cliniques bien équipées ou de longues listes d'attente pour des services à l'hôpital?   C'est à suivre...