mercredi 31 août 2016

De meilleurs soins pour les prisonniers du Vermont

Une entente portant sur une plainte de discrimination va changer les politiques de traitement des prisonniers du Vermont.  Désormais, les patients auront plus de services donnés par des psychologues et des médecins.  Le "patient A " a été incarcéré en août 2013 puis transféré au Southern state correctionnal facility à Springfield.  On a bien noté qu'il était sérieusement handicappé par l'autisme et l'hyperactivité.  Il a été isolé 7 mois (22heures/24) puis en avril 2014, il a été transféré au Vermont psychiatric care hospital à Berlin.
Désormais, si un prisonnier a besoin d'hospitalisation en psychiatrie, le department of mental health sera avisé rapidement et en attandant il recevra des soins deux fois par jour et consultera un médecin une fois par semaine.  Ces nouvelles directives vont peut être changer l'atmosphère lourde de l'unité de transition en santé mentale du southern state correctionnal facility, la "Alpha unit".
Le but des nouvelles mesures est d'offrir un environnement clinique optimal assurant la sécurité du public, du personnel et des détenus

lundi 29 août 2016

4 morts en moins de 4 mois liés au CRMC

Les événements étranges liés au collège royal militaire du Canada à Kingston surprennent.  L'élève-officier Harrison Kelertas a été trouvé sans vie le 28 avril dernier sur le campus.
Le sous lieutenant Éric Beaulieu, de Beaconsfield (39 ans) s'est donné la mort à la base de Borden, en Ontario.Il avant reçu son diplôme du collège royal militaire du Canada 4 mois plus tôt.
L'élève-officier Matthew Sulivan, 19 ans s'est enlevé la vie à Saint John, au Nouveau Brunswick.
Eric Leclerc, de Longueuil, qui suivait un entrainement à Borden est le dernier sur la liste.
Une commission militaire d'enquête se penche sur le problème.
Mise à jour du 2 avril 2017
Huit experts se sont penchés sur le climat et la culture du CRMC.  Ils ont interrogé plus de 400 membres de l'institution dont 200 officiers-cadets.  Les étudiants dénoncent une culture punitive et les difficultés avec le lesdership ( inexpérience, inefficacité, inaccessibilité et mauvaises attitudes ). Il y a très peu de temps personnel pour se détendre.  Le rapport formule plus de 70 recommendations que le général Jonathan Vance (commandant en chef des forces armées) compte accepter.  En entrevue avec le journal de Montréal, le général Vance conclut : "Dans les forces armées, nous sommes plus axés vers la carotte que vers le baton.  Mais au CMRC, nous avons besoin de moins de batons"
L'enquête militaire continue.  

la clinique Cambie à Vancouver

Ouverte depuis 1996, la clinique Cambie offre un vaste éventail de chirurgies, surtout des opérations orthopédiques.  15 autres cliniques privées semblables fonctionnent en Colombie Britanique.  Le Dr. Brian Day fait face à une poursuite du gouvernement provincial qui veut restreindre les services médicaux aux institutions gouvernementales.  Le Dr. Day défend donc le droit des patients à payer leur propres soins dans des services privés.

lundi 22 août 2016

Matthiew Hines mort 2 heures après avoir refusé de retourner à sa cellule

Le personnel du pénitentier de Dorchester aurait utilisé une force abusive entrainant la mort de Matthiew Hines.  En quelques minutes, il utilise du poivre de Cayenne cinq fois, menotté, il aurait été conduit à la douche où il est tombé.  Matthiew Hines pourrait avoir eu des convulsions et agissait étrangement avant son arrestation, réveillant ses parents parce qu'il croyait qu'il y avait un intrus.
C'est le quatorzième cas de mort dans les prisons du Nouveau Brunswick.  Les autres cas sont:
5 individus inconnus
Carolyn Warnock (26 ans) morte le 3 juin 2015 après qu'un abscès auquel on administrait un médicament ait crevé.
Adam Prest (39 ans) mort le 28 mai 2013, circonstances inconnues.
Jeffrey Nelson Ryan (37 ans) mort le 8 mars 2011, oxicontin stoppé.
Jason Hopkins (29 ans) mort le 30 juillet 2008, suicide, usage de drogues.
Derrick Urwin (36 ans) mort le 6 septembre 2007, usage de drogues.
Jeffrey Hood (43 ans) mort le 23 février 2006, fentanyl stoppé.
Steven Bastarache (31 ans) mort le 6 juillet 2004, opiacés.
James Brand (36 ans) mort le 3 avril 2004, suicide.

Plus de détails sont disponibles en anglais au:
www.cbc.ca/news/canada/new-brunswick/profiles-newbrunswick-jail-deaths-1.3675370

samedi 20 août 2016

La police bat Neil Ryley

C'est la deuxième fois en une semaine que la police d'Edmonton arrête une personne souffrant d'épilepsie et l'accuse de'agression envèrs un policier.
Dans le cas de Neil Ryley, le 30 juin 2016, le front de Neil aurait fracturé le nez d'un policier et Neil aurait mordu ne autre policier.  Neil ne se souvient pas de ce qui est arivé, sauf qu'ils étaient au moins six à intervenir.
Le 24 juin, un homme qui courrait tout nu dans la rue a mis son bras autour du cou d'un policier et ensuite il a reçu deux décharges de Taser.
 L'épilepsie est une maladie étrange qui peut être associée à des épisodes de violence en plus des convulsions.  Le syndicat des policiers d'Edmonton défend ses policiers.  Gary Sampley (du syndicat ) se rappelle de huit incidents d'épilepsie qui ont donné lieu à des accusations.  Les accusations ont été retirées dans tous les cas sauf un où le juge a blâmé le policier et le procureur de la couronne.  Le chef de police d'Edmonton Rod Knecht promet d'enquêter.
Plus de détails (en anglais) sont disponibles au www.cbc.ca/news/canada/edmonton/

dimanche 7 août 2016

Le juge Killeen conclut que la mort de Micheal Langan n'est pas due au Taser

Un rapport émis le 13 juillet 2016 blâme plutôt l'alcool (mesuré à 0.178 dans le sang) la fatigue et une tumeur au coeur (hamartome).  Michael Langan, un jeune de 17 ans à Winnipeg, au Manitoba, tenait un couteau quand les policiers l'ont approché puis ont utilisé un Taser.  Il a immédiatement perdu connaissance et à son arrivée à l'hôpital on a constaté le décès.  L'accident est survenu le 22 juillet 2008.  Le premier rapport d'autopsie (2010) indiquait que le Taser avait causé la mort.  D'autres informations sont disponibles au: http://truthnottasers.blogspot.ca/2010/03-taser-killed-canadian-teen-micheal.html

samedi 6 août 2016

Décès de Sylvie Roy, députée engagée

Sylvie Roy est morte à l'hôpital Enfant Jésus de Québec d'une hépatite aigue.  Diplomée de l'université Laval en 1987, elle pratique en pratique privée de 1988 à 2003.  Elle est élue mairesse de Sainte Sophie de Lévrard en 1999.  Elle oeuvre au sein d'organismes de santé mentale de la Mauricie de 1991 à 2003.  Aux élections de 2003, elle emporte le compté de Lotbinière, avec l' ADQ, siège où elle sera reconduite à plusieurs élections jusqu'à la disparition de ce compté en 2012; elle est désormais députée de Athabaska.  En 2012 l'action démocratique du Québec se fusionne à la coalition avenir Québec mais en 2015, un différent la porte à devenir indépendante.   Elle a oeuvré en tant que députée de l'oposition sur des comités de transport, de zonage, d'emploi, de travail, d'énergie, de ressources naturelles et de la francophonie.  Sa voix a été une des premières à réclamer une enquête sur la construction.  Elle avait à coeur d'être la voix des sans-voix et des laissés-pour-compte et des victimes.  Elle laisse dans le deuil un garçon et une fille.
On se rappellera son engagement, sa détermination, son intégrité et sa ténacité.

Les autorités carcérales critiquées

Les familles des détenus décédés dans une prison fédérale recoivent très peu d'informations sur les circonstances du décès.  Alors ils contactent la John Howard society ou la Elizabeth Fry society, les autorités carcérales, le bureau de l'enquèteur correctionnel et ils engagent parfois un avocat.  Même en faisant une demande officielle en vertu de la loi sur l'accès à l'information, ils reçoivent seulement quelques pages fortement caviardées.  L'enquêteur Howard Sapers dénonce la situation dans un rapport récent disponible en cliquant sur ce lien:

www.oci-bec.gc.ca/cnt/rpt/oth-aut/oth-aut20160802-fra.aspx

La première recommandation résume bien le rapport:
Le service correctionnel du Canada doit divulguer, de façon proactive, les renseignements factuels pertinents aux familles des détenus décédés tout de suite après le décès en établissement.  Cette divulgation devrait comprendre le résumé factuel des circonstances et événements ayant immédiatement précédé le décès et les interventions pratiquées pour tenter de sauver le détenu lorsqu'il a été découvert et les mesures pour gérer les problèmes médicaux ou de santé mentale.