samedi 22 juillet 2017

Un projet pilote pour prévenir les expulsions

Dans la ville de Québec, le projet Clés en main, de l'équipe PECH (programme d'hébergement clinique et hÉbergement), aide des personnes qui risquent d'être expulsées de leur logement social.  L'accompagnateur de maintien en logement aide à avoir accès aux services de santé, est disponible même en dehors des heures normales de bureau et collabore avec d'autres internenants.  On prévient ainsi de forcer des personnes vulnérables à se retrouver dans la rue.  Clé en main a fait une demande de financement de 240,000 $ sur 3 ans au CIUSSS, ce qui permettrait de suivre 10 personnes.  La demande est à l'étude.  Des exemples d'intervention sont disponibles sur le site web du Devoir au www.ledevoir.com

La police d'Ottawa est condamnée à payer 255,000 $ pour une arrestation abusive

Son ex-coloc se plaignait de la présence de Roxanne Carr donc la police est allée l'arrêter.  L'arrestation musclée ce 23 août 2008, que la juge qualifie d'illégale, a valu à Roxanne Carr d'être accusée de violence envers les policiers.  Or la juge Sylvia Corthon de la cour supérieure de l'Ontario considère que le comportement de Mme Carr était raisonnable dans les circonstances.  Elle a subi deux fractures au poignet et les accusations de violence envers les policiers n'ont été retirées qu'en 2011, quand les enregistrements videos de son arrivée en prison ont été rendus publics.  On l'y voit être trainée par les coudes alors qu'elle elle est attachée.  La video peut être visionnée en fournissant le nom de la victime dans le rectangle de la recherche du site www.cbc.ca  Les vêtements qu'on lui fournit sont trop petits donc elle doit attendre 2 heures nue avant qu'on lui en fournisse d'autres, puis elle a été libérée.  L'enquête interne de la police d'Ottawa puis l'enquête de la Special investigations unit n'ont pas entrainé de reproches envers les policiers.  L'avocat de Mme Carr, Laurence Greenspon est satisfait du jugement, malgré que la réclamation totale était pour 1,000,000 $.  On ne sait pas encore si la police va en porter le jugement en appel.

vendredi 14 juillet 2017

Accusations déposées suite à la mort de Debra Chrisjohn

La "special investigations unit" vient de déposer des accusations de négligeance criminelles contre les policiers Mark Killop (de la police provinciale de l'Ontario) et Nicholas Doering (de la ville de London).  Debra Chrisjohn (une indienne de 39 ans), qui avait des problèmes de drogue, est morte le 7 septembre 2016, la journée de son arrestation.

Un modèle d'intégration : Geel

Depuis des siècles, dans la petite vile de Geel, en Belgique, on acceuille des personnes atteintes de maladie mentale.  Au 7e siècle, la princesse inlandaise Dimpna s'est enfuie pour éviter un mariage qu'elle ne voulait pas.  Le roi furieux la trouve à Geel et fait trancher sa tête.  L'église construite au 15e siècle lui est dédiée et bientôt des pélerinages de familles éprouvées par des troubles mentaux font naitre un nouveau besoin.  Un petit hospice est construit en 1480.  Il est insuffisant alors on demande aux familles d'acceuillir une personne atteinte.  La tradition continue, et en 1938 il y avait 3,730 patients répartis dans la petite ville agricole.  Les envahissant allemands, qui ailleurs envoyaient les patients des hôpitaux psychiatriques dans les camps de la mort, ont conservé le système original de Geel.  Maintenant il y a environ 250 pensionnaires, qui coûtent à l'État environ 40 Euros par jour (15 Euros vont à la famille hébergeante).

lundi 10 juillet 2017

Nombreuses enquêtes à venir pour les coroners de l'Ontario

L'enquête sur la mort de Romeo Wesley qui est mort à Cat lake est commencée.  On sait qu'il était en sevrage et que l'infirmière de la clinique de Cat Lake a fait appel à la police.  La police l'a malmené, il saignait abondamment et il est mort.  Il avait 34 ans.  L'enquête aura lieu à l'école de Cat Lake aprêt que les leaders locaux se soient plaints que la population locale ne pourrait pas participer si l'enquête était tenue à Thunder Bay comme initialement prévu.
L'enquête sur la mort de Michael Macisaac, mort le 3 décembre 2013 suite à une altercation avec la police régionale de Durham à Ajax, près de Toronto, commencera le 17 juillet à Toronto.  Il avait 47 ans.

Le début des enquêtes suivantes n'ont pas été annoncés.  L'age des victimes est entre parenthèses.  Ces morts ont eu lieu en prison ou à l'hôpital suite à un transfert d'une personne incarcérée.  La date de décès suit l'age.
Angelo Unelli (40) 17-03-2012,  William Acheson (42) 12-09-2012, Martin Tykoliz (38) 7-05-2014, Stephen Conrad Neeson (44) 15-02-2015,  David Michael Gillan (46) 19-05-2015,  tous les cinq au centre de détention de Hamilton-Wentworth.
Cody Thomson-Hardy(18), 19-08-2011, mort à l'hopital de Thunder Bay suite à un transfert de la prison locale.
Paul Stevens (51) 8-09-2015 et Jeffery Sutton (36)8 -09-2015 détenus au Toronto south detention center, (Paul est mort à l'hôpital)
Jeff Munro (31) 7 -11-2009 à la prison de Toronto
Mark Jeffrey (34) 29-06-2015 emprisonné à l'institution de Beaver Creek
Youssef Hussein (27) 12-04-2016 venait du Ottawa-Carleton detention Centre mais est mort à l'hôpital.
Abdurahman Hassan (39) 11-06-2015, il était détenu au Central East correctional facility mais il est mort à l'hôpital de Peterborough
Moses Beaver (56) 13-02-2017, mort à l'hôpital de Thunder Bay mais il venait de la prison locale.
Les morts suivantes vont aussi donner lieu à une enquête du coroner:
Nokolaos Mpelsos (65) 26-05-2013, mort à une institution psychiatrique où il était contentionné.
Madame Ima Matawapit (37) 7-06-2012 à l'infirmerie de Weagamow, elle y a été conduite dans une auto de la police.
Boekwa Diza Ekamba (22) 21-03-2015, suite à l'intervention de la police de la région de Peel
Beau Baker (20) 2-04-2015, suite à l'intervention de la police de Waterloo.
Une enquête couvrira la mort de deux sans-abri: Grant Faulkner (49) 12-01-2015 et Bradley Chapman (43) 26-08-2016.

lundi 3 juillet 2017

Pierre Coriolan est tué par la police

L'homme noir de 58 ans venait d'apprendre qu'il serait expulsé de son logement du centre-ville.  Sa détresse était telle qu'il criait, détruisait des objets et tenait dans ses mains deux tournevis.  La police de Montréal a d'abord utilisé un Taser, puis des balles de plastique avant de l'abattre avec leurs armes à feu.  Le bureau des enquêtes indépendantes analyse ce qui s'est passé.